Une journée typique dans une auberge de la forêt

Une journée typique dans une auberge de la forêt

Comment se passe notre journée quand on est en visite au plus profond de la forêt québécoise? Qu’est-ce qu’on fait, à part admirer les paysages et se geler le bout du nez? Et bien, on fait tout plein d’activités hyper intéressantes, enrichissantes et stimulantes, dont la motoneige!

Suivez-moi dans une journée typique d’hiver dans une pourvoirie québécoise!

Se réveiller au son du silence

Dans la belle région des Hautes-Laurentides, les vacances d’hiver signifient souvent qu’on se lève avec le soleil. Précisons que celui-ci se pointe, par exemple un 1er janvier, à 7 h 30. Quand même un peu la grasse matinée!

Ici, ce n’est pas les klaxons et autres bruits de la ville qui nous réveillent, mais plutôt notre propre sensation d’avoir fait le plein de sommeil et d’énergie pour entamer cette magnifique journée dans les bois.

Un petit-déjeuner méga protéiné

Ici, on l’appelle le déjeuner du bucheron! À l’image des défricheurs québécois du début du 20e siècle qui travaillaient si fort, nos repas du matin sont une importante source de protéines : œufs, bacon, jambon, fèves au lard, rôties. Pas d’inquiétude, nous mangeons aussi beaucoup de fruits pour débuter la journée du bon pied.

Tout le monde dehors!

C’est ici que le plaisir commence vraiment. On s’habille chaudement avec les vêtements Grands Froids (manteau, pantalons, tuque et casque, mitaines, cagoule, bottes) fournis par l’aubergiste de la forêt. Après une courte formation sur la conduite d’une motoneige et les règles de sécurité de cet engin nordique, on part à l’aventure! Au guidon d’une motoneige, au cœur d’une nature tellement généreuse et vaste, on ressent une liberté absolue indescriptible. Il faut la vivre pour y croire!

Lors de cette randonnée à motoneige, un guide passionné nous entraine sur des sentiers sécuritaires qui nous mènent à de véritables merveilles naturelles comme on n’en voit nulle part ailleurs : un ravage de chevreuils, des chutes qui rugissent malgré le froid qui tente de la figer en glaçons, le réservoir Baskatong qui fait quatre fois la superficie de Paris, pour ne nommer que celles-ci!

On s’arrête souvent pour prendre des photos et se réjouir de cette expérience extraordinaire. Notre guide, qui connait la forêt comme le fond de sa poche, a plusieurs anecdotes et révélations surprenantes sur la forêt du Canada, sa faune et sa flore.

Une visite chez les voisins

On se voisine beaucoup, entre aubergistes de la forêt! Ainsi, pour le repas du midi, nous sommes accueillis dans une autre pourvoirie qui offre également des séjours motoneige. Ce type de partenariats est très fréquent. On rencontre de nouveaux passionnés de la motoneige et, devant une assiette bien remplie de mets québécois, on prend le temps de jaser. Parce que nous, on aime ça jaser, écouter des histoires et partager sur des sujets qui nous font tripper! Le défi qui vous attend? Bien saisir notre accent…

Le sentiment d’accomplissement

Après une journée entière à conduire sa motoneige et à redéfinir le vrai sens de la vie (rien de moins, je vous le dis), on rentre au bercail pour un apéro au coin du feu de foyer, une bière bien froide au bar et un repas gastronomique bien mérité!

Au fond de soi, un immense bien-être et un singulier sentiment d’accomplissement. Accomplissement de soi, accomplissement d’un rêve. Bien sûr, notre lit n’est pas très loin…

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