Au pays de la motoneige

Au pays de la motoneige

Au Canada, la motoneige n’est pas qu’un loisir de week-end. C’est un mode de vie, une passion, une culture. La motoneige au Canada, c’est aussi une industrie en expansion, un secteur économique qui accroit année après année. Le plaisir de la motoneige au Canada en quelques chiffres. Attachez votre tuque, les statistiques de la motoneige au Canada vous laisseront bouche bée!

Selon une étude canadienne publiée en décembre 2016 par le réputé magazine québécois L’Actualité, l’année 2015 aurait compté 181 010 motoneiges immatriculées sur le grand territoire de la province de Québec. De plus, 93 721 de ces motoneigistes auraient payé des droits d’accès pour les 33 496 km de sentiers balisés accessibles en sol québécois. L’espace n’étant pas une denrée rare au Canada, plusieurs passionnés de nature de chez-nous possèdent un terrain si grand qu’il est possible d’y avoir ses propres sentiers de motoneige. Ça ajoute des centaines et des centaines de kilomètres, ces grands espaces!

Et puis, selon une étude effectuée cette fois-ci par l’organisme CRÉ Laurentides, le Québec occuperait le premier rang en termes de motoneiges enregistrées au Canada, suivi de près de sa province voisine, l’Ontario.

La motoneige fait boule de neige

Au Québec, l’engouement pour la motoneige permet de maintenir 15 000 emplois par année, alors qu’au Canada, ces travailleurs passionnés s’élèvent à 41 000. Gageons que la plupart de ces professionnels de la motoneige canadiens raffolent de leur métier. Tantôt guide, cuisinier, aménagiste, voyagiste, aubergiste de la forêt et bien plus, ils déploient une incroyable énergie à créer des forfaits motoneige et des séjours multi-activités au Canada qui vont au-delà de vos attentes.

Et vous êtes de plus en plus nombreux à opter pour les beautés naturelles du Québec et la qualité de ses forfaits vacances d’hiver. Pas pour rien que les retombées économiques sont tout simplement phénoménales. Pour l’ensemble du Canada, de la Colombie-Britannique aux provinces de l’Atlantique, ces retombées se chiffrent à 8 milliards de dollars. Au Québec, le secteur touristique de la motoneige se traduit en des retombées de 2 milliards de dollars.

Cette belle activité se fait bien sûr en toute sécurité, surtout lorsqu’elle est encadrée par des guides professionnels. Au Québec, on tient à la sécurité de tous les gens qui empruntent nos sentiers, c’est pourquoi nous avons même décrété la dernière semaine de janvier celle de la Semaine internationale de la sécurité à motoneige.

Des motoneiges partout, partout

Mis à part dans les grands centres tels que la Ville de Québec et Montréal, il n’est pas rare d’apercevoir, dans le stationnement d’un restaurant, d’un hôtel ou d’une épicerie, davantage de motoneiges que de voitures. Ce n’’est pas des blagues : du mois de décembre jusqu’aux belles journées douces de mars, les motoneigistes prennent les sentiers d’assaut, envahissent les auberges de la forêt, régalent les restaurateurs. Au Québec, la motoneige est une véritable frénésie qu’il faut expérimenter au moins une fois dans sa vie. Au moins. Une fois. Ou plus.

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