Trappeur : le plus vieux métier du monde

Trappeur : le plus vieux métier du monde

Bon, j’en conviens : les trappeurs occupent peut-être la 2e place sur le palmarès des plus vieux métiers du monde. Quand même pas rien, n’est-ce pas? Au Québec et au Canada, ils sont encore nombreux à pratiquer un métier qui tient véritablement de la passion pour la forêt et les grands espaces.

Avec le temps, ces coureurs des bois des temps modernes ont-ils modifié leurs méthodes, leur vision du métier et la façon de faire profiter des peaux récoltées? Voici un bref portrait du métier de trappeurs.

Des traditions précieusement conservées

De père en fils (et de père en fille à l’occasion), quelques familles tentent de transmettre leur passion pour la trappe. Le trappage se pratique particulièrement l’hiver et il consiste à installer des collets (un système de piégeage qui varie selon l’animal à fourrure à piéger).

Puis à retourner sur nos pas quelques fois par semaine, voire à tous les jours, pour vérifier si un animal s’y est aventuré. Par la suite, il faut préparer la fourrure en vue de la vendre.

La Fédération des trappeurs gestionnaires du Québec octroie des permis de trappeurs professionnels pour ceux qui font la mise en marché de la fourrure.

Même si l’art du trappage a grandement évolué, certains trappeurs tiennent à conserver un mode de vie ancestral, comme c’est le cas de ce trappeur du Yukon (situé tout en haut du Canada) qui, jusqu’à tout récemment, n’avait ni électricité ni eau courante. À chacun son style de coureurs des bois!

Une gestion saine de la faune

La trappe au Québec n’est cependant pas que passion : elle permet également une bonne gestion de la faune. Entre autres, l’activité vise à gérer les populations animales n’ayant pas de prédateurs et à contrôler la diffusion des maladies telles que la rage.

La fourrure et le cuir, une industrie mondiale à préserver

Au Canada comme dans bon nombre de pays, la vente de la fourrure et du cuir demeure une industrie importante. Par ailleurs, un programme d’étude collégiale sur la fourrure nordique a même été créé au Québec. Il vise à aider les entreprises qui œuvrent dans la vente de la fourrure et du cuir à développer des stratégies gagnantes tout en y enseignant des méthodes de trappe écoresponsables.

S’initier à la vie de coureur des bois au Canada

Lors d’un séjour d’hiver au Québec, il est facile de dénicher un forfait vacances dans une auberge de la forêt qui propose des séjours en multiactivités : vous aurez alors le privilège de suivre les traces des coureurs des bois d’autrefois avec un trappeur professionnel passionné et désireux de partager ses connaissances avec vous. Une forêt de possibilités s’ouvre à vous…

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